samedi 22 janvier 2011

Transports en comme un

(Amadou et Mariam, Taxi Bamako)

Les transports en commun, c'est chouette, sauf qu'aux heures de pointe, dieu que t'as l'impression de danser un slow avec quatre-vingts personnes en même temps!

Taxi
Type de véhicule : Toyota Corolla 1998 et moins
Nombre de place : 5
Nombre de passagers : entre 2 et 9
Trajet : aléatoire, dépendant des passagers et de leur destination
Temps estimé à destination : indéterminé
Coût : de 200 à 1000 francs la course (trajet)
Spécificité : confort variable
 
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« Collectivo » ou mini-bus
Type de véhicule : Westfalia
Nombre de place : 13
Nombre de passagers : entre 3 et plus de 24
Trajet : de Ouallam jusqu’au petit marché
Temps estimé à destination : passablement court
Coût : entre 100 et 200 francs
Spécificité : tout matériel est transportable et les animaux sont permis
 
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Autobus
Type de véhicule : un vrai gros bus old school
Nombre de place : minimum 50
Nombre de passagers : entre 1 et 10
Trajet : de la Francophonie jusqu’à l’université
Temps estimé à destination : inconnu
Coût : 40 francs
Spécificité : seuls les étudiants peuvent le prendre

Du temps de la Francophonie, je voyageais tous les jours en taxi et en bus. Le matin, je faisais entre 45 et 60 minutes de transport pour arriver au travail. Le premier segment, 5 minutes de marche pour me rendre au goudron. Attente de 2 minutes et quart et 6 minutes et demi pour attraper le premier bus pas trop plein (moins de 24 personnes). Donc 30-35 minutes entre une maman et ses deux enfants (l'un d'eux sur mes genoux) et un vieillard qui bouffe des graines et recrache les écailles par terre (en l'occurrence sur mon pied). Une fois arrivée au rond point Mali-Béro, je me lançais à la recherche d'un taxi, processus qui pouvait prendre de 5 à 20 minutes. Après cette attente, soit je trouvais et je faisais 10 minutes de voiture, soit je me décourageais et je me mettais à marcher, voire jogger, pour 25-30 minutes. Dans tous les cas, j'arrivais un peu fatiguée au bureau et toute en sueur, parce que rappelons-le, toutes ces étapes se réalisaient sous un soleil de plomb dès les 7h du matin.

Le soir, après ma journée de travail, je devais faire le chemin inverse avec moins d'énergie encore qu'au matin et moins de taxis disponibles. Heureusement, je peux dire autrefois!

Maintenant, je fais pratiquement tout à pied. Parfois je conduis, parfois mes amis me conduisent, mais depuis mon retour du Bénin, je n'ai jamais pris le taxi et je ne m'en plains pas.

Actualité du transport

Dernièrement, le Syndicat national des taxis et mini-bus du Niger a déclenché une grève nationale de 48 heures qui a complètement paralysé le pays. Or, le gouvernement continue à faire la sourde oreille. Il tente d'amener les chauffeurs à augmenter les prix des courses et des transports, ce qui n'arrange personne, compte tenu du faible pouvoir d'achat des Nigériens. Les transporteurs protestent aussi contre l'augmentation du prix de l'essence à la pompe qui est passé de 500 à 600 francs CFA depuis le 1er janvier. En dollar canadien, c’est l’équivalent de 20 cents!!! Mais ici, les personnes affectées vivent majoritairement avec moins de 2 dollars par jour!!!!!!!!!


Putain! tout ça, ça me donne envie de marcher, encore et toujours, sous un soleil de plomb.

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