mardi 21 décembre 2010

Au volant

Se déplacer dans Niamey est une aventure en soit, mais conduire, ça devient physique. Il faut penser à tout, tout le temps. Garder le pied prêt du frein, avoir les yeux grands ouverts, les deux mains bien en place sur le volant. C'est comme une course à obstacles, mais avec des cibles qui bougent en permanence. D'ailleurs, je suggère fortement au comité des JO d'intégrer cette discipline, ma foi très héroïque, lors des prochains jeux d'été.

Personnellement, lorsque j'ai pris la place du conducteur pour la première fois avec JC et Véro, j'ai vu TOUS mes passagers boucler leur ceinture et me passer des commentaires du genre: "Ah je n'avais pas spécialement envie de mourir ce soir...", "Pédale d'embrayage à gauche et frein à droite!", "On va rire un bon coup"... Mauvaises langues. Toutefois, dans mon for intérieur, j'avais la trouille et me sentais plus ou moins confiante sur cette voie routière périlleuse. In fine, j'ai bien géré et nous sommes arrivés (pour ma part dégoulinant de sueur) à bon port.

Cela dit, après avoir conduit ici, j'ai bien l'impression que je serais à l'aise sur plusieurs autres routes du monde... Reste plus qu'à essayer! Inde qui dit mieux?

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