Enfin un événement heureux!
lundi 28 février 2011
Un nouveau poupon
Rakia vient d'avoir son nouveau bébé, Rayan, toute l'équipe d'O se déplace au baptême pour le voir.
Enfin un événement heureux!
Il a des centaines de femmes dans la maison assises à s'éventer, à attendre le riz au gras et la galette de fête, à se passer le bébé de bras en bras. Pour immortaliser le tout, il y a un photographe avec un spot lumineux dégageant une chaleur intense (comme s'il ne faisait pas déjà assez chaud) et produisant des flashs aveuglants.
Enfin un événement heureux!
mercredi 23 février 2011
L'arche de Noé s'est échouée en plein désert (Part Two)
(Jolie coquine, Caravan Palace)
Coq. Maudite bibitte à plumes incapable de se clouer le bec pour plus de deux secondes et quart. Cocorico, cock-a-doodle-do, quiquiriqui… Peu importe la langue dans laquelle il crie, je suis juste à bout, je ne peux plus l'entendre.
Le coq est probablement l'animal domestique le plus apprécié en Afrique de l'Ouest, ou du moins au Niger, puisque tous mes voisins en ont un. Par exmple, celui de droite a un plamage écaille de tortue passant du noir au caramel, magnifique. Comme nous sommes maintenant familiers (personne ne sait aussi bien que lui l'heure à laquelle je me lève, même pas moi), sans pour autant dire proche, je l'ai baptisé en lui donnant un sobriquet : Léon. Le premier contact que nous avons eu et celui qui reste le plus intense est de nature sonore. Tout d'abord j'entends l'animal, puis je le vois, parfois je le sens... jamais je ne le touche, mieux vaut pour lui.
Donc quotidiennement, mon cher voisin emplumé, se pointe sur le muret servant de séparation entre les habitations. L’effronté ose me braver et se pavane sur la clôture en me regardant fièrement. T'es fier de quoi, petit écervelé, de me bousiller les nerfs alors que la journée n'est pas encore commencée? Tu cours à ta perte, mon bonhomme… Si seulement tu savais comme je n'ai pas de pitié pour mes futurs repas!
Ce n'est pas compliqué, je salive même en pensant à des poulets bicyclettes, alors que ma fringale pourrait difficilement être comblée par ce minus volatile. Or, l'appétit me vient quand je me dis : « Un de plus dans mon ventre, un de moins dans mes oreilles ».
Ici, on dit poulet bicyclette parce que les bêtes à plumes sont tellement chétives qu'elles offrent peu de chaire pour la consommation. Maigrichonnes petites volailles accroc du vélo.
Mais que pourrais-je donc faire pour lui fermer le clapet? J'ai quand même eu quelques idées, depuis le temps que je pense à ce coup d'état magistral!!!
A) Balancer quelques poules chez le voisin, question de le tenir occuper (après tout un coq n'est-il pas qu'un homme avide de conquêtes féminines?).
B) M'acheter un lance-pierre et l'attendre au tournant un de ces "bons" matins, hmmm un coq au vin (dorer les oignons, ajouter les poitrines, couvrir de vin, laisser mijoter pendant 4 heures, ajouter les champignons et le thym en fin de cuisson, servir avec des tagliatelles au parmesan).
C) Adopter un chat non dégriffé, au diable les allergies, si je peux dormir une nuit entière sur mes deux oreilles (mon prof de finance dirait que c'est rarement le cas à moins d'avoir un oreiller très épais, mais bon…).
D) Me doter de mort aux rats version coq!
Je ne demande pas grand chose pourtant, je rêve simplement d'un réveil classique qui bip graduellement ou de la radio de Claude Bernatchez, d'un snooze s'il le faut… tout sauf un oiseau qui s'égosille à 4h00, 4h02, 4h05, 4h07, 4h07,…14h00, 14h02… Marre de la ferme à Maturin.
Mais en fait, le véritable problème, ce ne sont pas les chants matinaux… En fait, ce qui me tombe royalement sur le sifflet, mais pas sur le sien, c'est qu'il est capable de chanter toute une journée durant sans arrêt. Je veux dire n'importe qui serait irrité après une journée à l'écoute continuelle d'un bruit quelconque. En plus, je ne dis pas s'il avait eu une voix de rossignol, mais non, il a fallu qu'il ait un son d'oiseau au bord de l'agonie pris dans une poignée de porte et qui a fumé des Malboros toute sa chienne (poule) de vie…
Eh bien moi, je te le dis Léon, si tu continues tes vocalises, c'est dans ma poignée de main que tu vas finir!
Coq. Maudite bibitte à plumes incapable de se clouer le bec pour plus de deux secondes et quart. Cocorico, cock-a-doodle-do, quiquiriqui… Peu importe la langue dans laquelle il crie, je suis juste à bout, je ne peux plus l'entendre.
Le coq est probablement l'animal domestique le plus apprécié en Afrique de l'Ouest, ou du moins au Niger, puisque tous mes voisins en ont un. Par exmple, celui de droite a un plamage écaille de tortue passant du noir au caramel, magnifique. Comme nous sommes maintenant familiers (personne ne sait aussi bien que lui l'heure à laquelle je me lève, même pas moi), sans pour autant dire proche, je l'ai baptisé en lui donnant un sobriquet : Léon. Le premier contact que nous avons eu et celui qui reste le plus intense est de nature sonore. Tout d'abord j'entends l'animal, puis je le vois, parfois je le sens... jamais je ne le touche, mieux vaut pour lui.
Donc quotidiennement, mon cher voisin emplumé, se pointe sur le muret servant de séparation entre les habitations. L’effronté ose me braver et se pavane sur la clôture en me regardant fièrement. T'es fier de quoi, petit écervelé, de me bousiller les nerfs alors que la journée n'est pas encore commencée? Tu cours à ta perte, mon bonhomme… Si seulement tu savais comme je n'ai pas de pitié pour mes futurs repas!
Ce n'est pas compliqué, je salive même en pensant à des poulets bicyclettes, alors que ma fringale pourrait difficilement être comblée par ce minus volatile. Or, l'appétit me vient quand je me dis : « Un de plus dans mon ventre, un de moins dans mes oreilles ».
Ici, on dit poulet bicyclette parce que les bêtes à plumes sont tellement chétives qu'elles offrent peu de chaire pour la consommation. Maigrichonnes petites volailles accroc du vélo.
Mais que pourrais-je donc faire pour lui fermer le clapet? J'ai quand même eu quelques idées, depuis le temps que je pense à ce coup d'état magistral!!!
A) Balancer quelques poules chez le voisin, question de le tenir occuper (après tout un coq n'est-il pas qu'un homme avide de conquêtes féminines?).
B) M'acheter un lance-pierre et l'attendre au tournant un de ces "bons" matins, hmmm un coq au vin (dorer les oignons, ajouter les poitrines, couvrir de vin, laisser mijoter pendant 4 heures, ajouter les champignons et le thym en fin de cuisson, servir avec des tagliatelles au parmesan).
C) Adopter un chat non dégriffé, au diable les allergies, si je peux dormir une nuit entière sur mes deux oreilles (mon prof de finance dirait que c'est rarement le cas à moins d'avoir un oreiller très épais, mais bon…).
D) Me doter de mort aux rats version coq!
Je ne demande pas grand chose pourtant, je rêve simplement d'un réveil classique qui bip graduellement ou de la radio de Claude Bernatchez, d'un snooze s'il le faut… tout sauf un oiseau qui s'égosille à 4h00, 4h02, 4h05, 4h07, 4h07,…14h00, 14h02… Marre de la ferme à Maturin.
Mais en fait, le véritable problème, ce ne sont pas les chants matinaux… En fait, ce qui me tombe royalement sur le sifflet, mais pas sur le sien, c'est qu'il est capable de chanter toute une journée durant sans arrêt. Je veux dire n'importe qui serait irrité après une journée à l'écoute continuelle d'un bruit quelconque. En plus, je ne dis pas s'il avait eu une voix de rossignol, mais non, il a fallu qu'il ait un son d'oiseau au bord de l'agonie pris dans une poignée de porte et qui a fumé des Malboros toute sa chienne (poule) de vie…
Eh bien moi, je te le dis Léon, si tu continues tes vocalises, c'est dans ma poignée de main que tu vas finir!
mardi 22 février 2011
Le partout de février : peur
Effroi généralisé, les gens sont paralysés. Le quotidien est mu par des gestes étudiés et prudents. On vérifie dans le rétroviseur pour être sûr qu'on n'est pas suivi, on rentre à la maison dès que l'aube arrive, on prend différents chemins tous les jours pour se donner une impression d'imprévisibilité...
Les blancs ont développé (ou renforcé) un racisme inavoué, mais surtout inavouable pour les Touaregs qui portent le turban. Nous avons un frisson dans le dos quand nous croisons "un barbu" dans la rue, quand le chauffeur d'un taxi ou un des passagers est enrubanné, quand le soleil se couche pour laisser place à la noirceur et que ce noir nous fait trembler d'une peur nouvelle. Moment privilégié pour laisser les larmes couler, lorsqu'il fait sombre, personne ne peut voir, ni la peur, ni la tristesse.
La peur est partout. Nous avons peur de la solitude, peur de l'obscurité que remplit de monstres notre imagination d'enfant, peur d'enfreindre les lois, peur du jugement divin, peur du ridicule, des commentaires d'autrui, d'aimer et d'être rejeté, peur du changement, de l'inconnu, peur de ne pas réussir à parler une langue étrangère et de ne pas être capable d'impressionner les autres, peur de savoir la vérité, peur que les mensonges soient dévoilés...
Le démon de Coelho disait que tout sur la terre est en proie à la terreur. Il y la "terreur de risquer et de perdre, terreur de gagner et d'être jalousé, terreur de vieillir, d'être remarqué pour ses défauts, de ne pas être remarqué pour ses qualités. Terreur, terreur, terreur. La vie était le régime de la terreur, l'ombre de la guillotine. Tout un chacun est terrorisé, vous n'êtes pas le seul. La différence, c'est que vous, vous avez déjà surmonté le plus difficile, ce que vous craignez le plus est devenu réalité. Vous n'avez rien à perdre, alors que ceux qui se trouvent ailleurs vivent dans l'obsession d'une terreur: certains en sont plus ou moins conscients, d'autres essaient de l'ignorer, mais tous savent que cette terreur omniprésente finira par les submerger."
Effectivement, soit on a la peur au ventre, soit on cache sa peur. On devient laid à faire peur quand on est sous l'empire de la terreur. On dit inspirer de la peur à quelqu'un, mais j'aimerais bien être capable d'expirer de la peur de quelqu'un. Rien n'est plus triste que de lire la peur dans les yeux de quelqu'un.
La peur est aussi haut en couleurs. Une peur bleue, blanchir de peur... Mais on refuse que la peur de mourir nous fasse mourir de peur.
On soupèse nos mots de peur de blesser, de peur qu'il ou elle ne s'en aille, par peur des représailles.
On dit encore prendre peur, semer la peur pour finalement tressaillir de peur. Mais quelle récolte dans ces semences damnées? La pire peur n'est-elle pas celle qui s'installe, grandit, qui s'empare de quelqu'un.
Enfin, je me dis: n'aie pas peur, car bien souvent, il y a plus de peur que de mal.
Les blancs ont développé (ou renforcé) un racisme inavoué, mais surtout inavouable pour les Touaregs qui portent le turban. Nous avons un frisson dans le dos quand nous croisons "un barbu" dans la rue, quand le chauffeur d'un taxi ou un des passagers est enrubanné, quand le soleil se couche pour laisser place à la noirceur et que ce noir nous fait trembler d'une peur nouvelle. Moment privilégié pour laisser les larmes couler, lorsqu'il fait sombre, personne ne peut voir, ni la peur, ni la tristesse.
La peur est partout. Nous avons peur de la solitude, peur de l'obscurité que remplit de monstres notre imagination d'enfant, peur d'enfreindre les lois, peur du jugement divin, peur du ridicule, des commentaires d'autrui, d'aimer et d'être rejeté, peur du changement, de l'inconnu, peur de ne pas réussir à parler une langue étrangère et de ne pas être capable d'impressionner les autres, peur de savoir la vérité, peur que les mensonges soient dévoilés...
Le démon de Coelho disait que tout sur la terre est en proie à la terreur. Il y la "terreur de risquer et de perdre, terreur de gagner et d'être jalousé, terreur de vieillir, d'être remarqué pour ses défauts, de ne pas être remarqué pour ses qualités. Terreur, terreur, terreur. La vie était le régime de la terreur, l'ombre de la guillotine. Tout un chacun est terrorisé, vous n'êtes pas le seul. La différence, c'est que vous, vous avez déjà surmonté le plus difficile, ce que vous craignez le plus est devenu réalité. Vous n'avez rien à perdre, alors que ceux qui se trouvent ailleurs vivent dans l'obsession d'une terreur: certains en sont plus ou moins conscients, d'autres essaient de l'ignorer, mais tous savent que cette terreur omniprésente finira par les submerger."
Effectivement, soit on a la peur au ventre, soit on cache sa peur. On devient laid à faire peur quand on est sous l'empire de la terreur. On dit inspirer de la peur à quelqu'un, mais j'aimerais bien être capable d'expirer de la peur de quelqu'un. Rien n'est plus triste que de lire la peur dans les yeux de quelqu'un.
La peur est aussi haut en couleurs. Une peur bleue, blanchir de peur... Mais on refuse que la peur de mourir nous fasse mourir de peur.
On soupèse nos mots de peur de blesser, de peur qu'il ou elle ne s'en aille, par peur des représailles.
On dit encore prendre peur, semer la peur pour finalement tressaillir de peur. Mais quelle récolte dans ces semences damnées? La pire peur n'est-elle pas celle qui s'installe, grandit, qui s'empare de quelqu'un.
Enfin, je me dis: n'aie pas peur, car bien souvent, il y a plus de peur que de mal.
lundi 21 février 2011
samedi 19 février 2011
Analogie mort, départ et autres sujets gais!
Accident
Texto de Véro du 17 janvier au soir : "On rentre et toi?" Je ne comprends pas? Je l'appelle. Elle m'annonce que son organisme a décidé de fermer le programme de coopérants volontaires (PCV) au Niger et que tous les Canadiens sont rapatriés d'ici au 31 janvier. Je ne peux pas le croire. J'ai mal. Je ne le crois pas. Elle m'assure que c'est vrai. Je pleure, je pleure. NOOOOOOOON. Je ne veux pas le croire, mais je sais que c'est réel. J'ai mal une nuit entière, je fais des cauchemars et je sanglote, mais je me fais une raison, la vie doit continuer.
Maladie dégénérative
Le 20 janvier au matin, j'arrive au bureau et je fais la tournée des saluts comme de coutume. Quand j'arrive devant Stéph, elle a le regard fuyant, puis me sourit finalement, un peu ici, un peu ailleurs. Les jours passent, l'état de Stéph se détériore, elle hésite entre partir et rester. J'espère un peu égoïstement qu'elle va rester et elle, elle espère que quelqu'un prenne la décision à sa place. Tous les matins, ses pupilles surnagent dans un océan de larmes contenues. Puis elle pleure, de plus en plus souvent. Elle n'est plus la même, pas la Stéph que je connais toute heureuse et pétillante. Elle laisse place à un personnage sombre, terne et amorphe, déprimé. Puis elle prend la décision de partir, ce qui la soulage un peu. Mais reste au fond de ses yeux une tristesse profonde et un désarroi total. Petit à petit, je me fais à l'idée qu'elle part. Oui elle part, le 23 février. Ma soeur au théâtre, ma complice de défilé, ma partenaire de karaoké, ma collègue de travail, ma copine pour les moments pause café et potins, mon amie pour toutes les soirées qu'ils me restent ici sans elle, mon amie s'en va. Je réalise plus ou moins. Toutefois, je sais que jeudi matin, il y aura un vide au bureau et que cet espace vacant laissé dans mon coeur ne sera pas combler de si tôt. Ça fait un mois que je me torture à savoir que Stéph va s'en aller. Maintenant, je veux que tout ça soit fini le plus vite possible. J'en ai marre d'avoir mal. La vie va recommencer.
Pour ces raisons, j'opte pour le "retrait du diachylon" short and (kind of) sweet, en un seul geste vif et rapide. La douleur doit avoir une durée restreinte, sans quoi elle laisse des cicatrices à l'âme qu'aucun remède ne peut soulager et que seul le temps peut apaiser.
(Dying, Smooth)
Texto de Véro du 17 janvier au soir : "On rentre et toi?" Je ne comprends pas? Je l'appelle. Elle m'annonce que son organisme a décidé de fermer le programme de coopérants volontaires (PCV) au Niger et que tous les Canadiens sont rapatriés d'ici au 31 janvier. Je ne peux pas le croire. J'ai mal. Je ne le crois pas. Elle m'assure que c'est vrai. Je pleure, je pleure. NOOOOOOOON. Je ne veux pas le croire, mais je sais que c'est réel. J'ai mal une nuit entière, je fais des cauchemars et je sanglote, mais je me fais une raison, la vie doit continuer.
Le 20 janvier au matin, j'arrive au bureau et je fais la tournée des saluts comme de coutume. Quand j'arrive devant Stéph, elle a le regard fuyant, puis me sourit finalement, un peu ici, un peu ailleurs. Les jours passent, l'état de Stéph se détériore, elle hésite entre partir et rester. J'espère un peu égoïstement qu'elle va rester et elle, elle espère que quelqu'un prenne la décision à sa place. Tous les matins, ses pupilles surnagent dans un océan de larmes contenues. Puis elle pleure, de plus en plus souvent. Elle n'est plus la même, pas la Stéph que je connais toute heureuse et pétillante. Elle laisse place à un personnage sombre, terne et amorphe, déprimé. Puis elle prend la décision de partir, ce qui la soulage un peu. Mais reste au fond de ses yeux une tristesse profonde et un désarroi total. Petit à petit, je me fais à l'idée qu'elle part. Oui elle part, le 23 février. Ma soeur au théâtre, ma complice de défilé, ma partenaire de karaoké, ma collègue de travail, ma copine pour les moments pause café et potins, mon amie pour toutes les soirées qu'ils me restent ici sans elle, mon amie s'en va. Je réalise plus ou moins. Toutefois, je sais que jeudi matin, il y aura un vide au bureau et que cet espace vacant laissé dans mon coeur ne sera pas combler de si tôt. Ça fait un mois que je me torture à savoir que Stéph va s'en aller. Maintenant, je veux que tout ça soit fini le plus vite possible. J'en ai marre d'avoir mal. La vie va recommencer.
Pour ces raisons, j'opte pour le "retrait du diachylon" short and (kind of) sweet, en un seul geste vif et rapide. La douleur doit avoir une durée restreinte, sans quoi elle laisse des cicatrices à l'âme qu'aucun remède ne peut soulager et que seul le temps peut apaiser.
(Dying, Smooth)
vendredi 18 février 2011
Brochef 02
Participants: Colombe, Fred, Odile, Enrico, Marta, Sophie, Ange, Sandra, Greg, Éric, Nadia, JC et moi.
Ingrédient du mois: la Cucurbita maxima Duchesne, pour ceux qui ne connaissent pas le latin, il s'agit du POTIRON ou de la COURGE ou de la COGOURDE, the PUMPKIN, la ZUCCA italiana.
Spécificité du produit: la Cucurbita maxima Duchesne qui a beaucoup de propriétés nutritionnelles est composée de plus de 90% d'eau (http://database.prota.org/PROTAhtml/Cucurbita%20maxima_Fr.htm). Parait-il qu'en Afrique, elle est consommée pour fortifier l'intelligence (http://www.meilleurduchef.com/cgi/mdc/l/fr/apprendre/reportage/halloween.html).
Il s'agit d'un ingrédient très facile à utiliser pour tout type de service et avec plus de latitude et de choix puisqu'il offre non seulement sa chaire, mais aussi ses pépins ou même l'huile de ses pépins qui est savoureuse quoi que très dispendieuse et pratiquement introuvable à Niamey!
La Cucurbita maxima Duchesne, qui se cultive tout au long du fleuve Niger, arrive à Niamey par un marché spécial du coté de Harobanda sous le pont Kennedy (deuxième lieu préférés par les photographes de Niamey après la terrasse du Grand Hôtel) et se vend un peu partout en ville, entière ou en morceaux.
Voilà le menu que ça donné:
Cocktail: Bloody Courgy, un cocktail de tomates et courges à la vodka.
Canapés: Carpacio de courge aigre-douce et Potage à la courge et aux amarettis, 2e position
Entrée: Soupe orientale courge, gingembre et coco
Trou normand: Glace à la courge et menthe
Plat: Le capitaine et ses deux courges (ceviche de capitaine, courge, câpres, oignons verts, persil et citron, flan à la courge et courge crue), 1ère position
Dessert: Cupcake explosion courges (glaçage au fromage, orange et rhum), 3e position
Le repas a été fabuleux de A à Z et je pense sincèrement que je ne méritais pas la 3e place, puisque tous les plats étaient exquis. Je crois que le dessert aurait dû s'incliner devant le trou normand.
Ingrédient du mois: la Cucurbita maxima Duchesne, pour ceux qui ne connaissent pas le latin, il s'agit du POTIRON ou de la COURGE ou de la COGOURDE, the PUMPKIN, la ZUCCA italiana.
Spécificité du produit: la Cucurbita maxima Duchesne qui a beaucoup de propriétés nutritionnelles est composée de plus de 90% d'eau (http://database.prota.org/PROTAhtml/Cucurbita%20maxima_Fr.htm). Parait-il qu'en Afrique, elle est consommée pour fortifier l'intelligence (http://www.meilleurduchef.com/cgi/mdc/l/fr/apprendre/reportage/halloween.html).
Il s'agit d'un ingrédient très facile à utiliser pour tout type de service et avec plus de latitude et de choix puisqu'il offre non seulement sa chaire, mais aussi ses pépins ou même l'huile de ses pépins qui est savoureuse quoi que très dispendieuse et pratiquement introuvable à Niamey!
La Cucurbita maxima Duchesne, qui se cultive tout au long du fleuve Niger, arrive à Niamey par un marché spécial du coté de Harobanda sous le pont Kennedy (deuxième lieu préférés par les photographes de Niamey après la terrasse du Grand Hôtel) et se vend un peu partout en ville, entière ou en morceaux.
Voilà le menu que ça donné:
Cocktail: Bloody Courgy, un cocktail de tomates et courges à la vodka.
Canapés: Carpacio de courge aigre-douce et Potage à la courge et aux amarettis, 2e position
Entrée: Soupe orientale courge, gingembre et coco
Trou normand: Glace à la courge et menthe
Plat: Le capitaine et ses deux courges (ceviche de capitaine, courge, câpres, oignons verts, persil et citron, flan à la courge et courge crue), 1ère position
Dessert: Cupcake explosion courges (glaçage au fromage, orange et rhum), 3e position
Le repas a été fabuleux de A à Z et je pense sincèrement que je ne méritais pas la 3e place, puisque tous les plats étaient exquis. Je crois que le dessert aurait dû s'incliner devant le trou normand.
mercredi 16 février 2011
lundi 14 février 2011
Pourquoi attendre encore pour s'en parler
(Les voyages en train de Grand corps malade)
Pourquoi c'est si difficile de s'aimer? (Pelletier)
En fait, ça fait un moment que se croisent dans ma tête des mots et des douceurs qui pourraient faire un texte. Un truc un peu différent, je crois que ça parlerait d'elle. Faut avouer que dans mon quotidien, elle a mis un beau bordel.
J'ai un autre problème, mais peut-être encore plus lourd, c'est que t'as pas le droit à l'erreur quand t'écris un texte d'amour. C'est cette peur misogyne, croire que la fierté part en fumée quand t'ouvre un peu ton coeur, mais moi, cette fois je veux assumer. (Grand corps malade)
J'ai trouvé les mots pour te dire que je t'aime caché au creux de tes reins. Qu'importe maintenant si oui, sinon si tu m'aimes, car moi, je sourirai quand même. (Lapointe)
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai... Quoique tu fasses, l’amour est partout où tu regardes dans les moindres recoins de l’espace, dans le moindre rêve où tu t’attardes, l’amour comme s’il en pleuvait. (Cabrel)
Quand j'aime une fois, j'aime pour toujours... (Desjardins)
Une pensée pour toi avant de me coucher, un sourire vers toi avant de rêver, sombrer dans mon sommeil et souhaiter te voir à mon réveil. Reste plein de chose à vivre, mais je veux pas le faire sans toi. (Boogat)
Je rêve son visage, je décline son corps et puis je l'imagine habitant mon décor. J'aurais tant à lui dire, si j'avais su parler, comment lui faire lire au fond de mes pensées? S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer, si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner... (Dion)
Moi je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui, je suis le gardien du sommeil de ses nuits, je l'aime à mourir. Elle a fait de ma vie des éclats de rire. (Cabrel)
Aime-moi, ne chercher pas plus loin, surtout ne pense à rien, aime-moi. N'attends pas qu'un autre vienne un soir, dans ma vie, par hasard, malgré moi. N'oublie pas que j'attends vainement un geste, un sentiment qui ne vient pas...
Aime-moi sans poser de question, sans tergiversation. Comprends-moi, c'est toi que j'ai choisi, je suis à ta merci avec joie. Ne crains pas de souffrir un beau jour quand nos jours sont si courts ici bas...
Aime-moi, avant qu'un autre vienne et que tu me deviennes indifférent loin de moi...(Salvador)
C’est dur de vivre quand l’orgueil est blessé, quand la personne que l’on aime s’amuse à jouer les aveuglés (Kodiak)
Que si tout zappe hélas, les amours aussi passent. Il faut que tu saches, j'irai chercher ton coeur si tu l'emportes ailleurs, ... j'irai chercher ton âme dans le froid dans les flammes, je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore. (Dion)
Arrête tes histoires, tu mens, ton regard te trahit. Sommes-nous que des amants, dis, tu m'aimes ou tu mens? Je pars pour quelques temps, je t'aime, mais je m'oublie souvent. Donne-moi un dernier baiser, mon amour, tu m'aimes ou tu mens? (Dumas)
Pour que quand on se quitte, on se désire encore, les amours se sont dites sans donner tout son corps, tout d'abord on hésite et tout à coup on mord. Pour qu'une femme soit séduite, faut la trahir à mort. Faut pas aimer trop vite, faut pas aimer trop fort. (Ferland)
L'amour, hum hum, pas pour moi,
Tous ces "toujours",
C'est pas net, ça joue des tours,
Ca s'approche sans se montrer,
Comme un traître de velours,
Ca me blesse ou me lasse selon les jours
Pourquoi faire ce tas de plaisirs, de frissons,
de caresses, de pauvres promesses ?
A quoi bon se laisser reprendre
Le coeur en chamade,
Ne rien y comprendre,
C'est une embuscade.
(Bruni)
Par amour on devient fou, mais sans lui on n'est rien du tout. (Presgurvic)
On aurait pu se dire tout ça
Ailleurs qu'au café d'en bas,
Que t'allais p't êt' partir
Et p't êt' même pas rev'nir,
Mais en tout cas, c' qui est sûr,
C'est qu'on pouvait en rire.
Elle, à sa fenêtre, lui, assis au bord du lit.
Elle pleure peut-être, lui n'a pas compris.
Elle a fait son sac dans un dernier sourire,
Puis rassembler en vrac ses souvenirs.
Elle sait que la nuit est lourde et qu'il est tard
Lui, il sait qu'elle part ce soir.
Elle emmène 3 ans et demi d'amour et quelques semaines
Pas le temps pour les discours, mais pas de haine
On se reverra un jour, ça vaut la peine... (Bruel)
Comment crier : Je t'aime encore
Plus je crie, plus tu deviens sourd. (Boulay)
Quand les hommes vivront d'amour, il n'y aura plus de misère. (Lévesque)
L'amour c'est ce qu'il reste après l'amour. (Dufaut)
Je sais bien que je l'ai trop dit, mais je te le dis quand: JE T'AIME (Bruel)
(Ce que l'on sème de Tryo)
Pourquoi c'est si difficile de s'aimer? (Pelletier)
En fait, ça fait un moment que se croisent dans ma tête des mots et des douceurs qui pourraient faire un texte. Un truc un peu différent, je crois que ça parlerait d'elle. Faut avouer que dans mon quotidien, elle a mis un beau bordel.
J'ai un autre problème, mais peut-être encore plus lourd, c'est que t'as pas le droit à l'erreur quand t'écris un texte d'amour. C'est cette peur misogyne, croire que la fierté part en fumée quand t'ouvre un peu ton coeur, mais moi, cette fois je veux assumer. (Grand corps malade)
J'ai trouvé les mots pour te dire que je t'aime caché au creux de tes reins. Qu'importe maintenant si oui, sinon si tu m'aimes, car moi, je sourirai quand même. (Lapointe)
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai... Quoique tu fasses, l’amour est partout où tu regardes dans les moindres recoins de l’espace, dans le moindre rêve où tu t’attardes, l’amour comme s’il en pleuvait. (Cabrel)
Quand j'aime une fois, j'aime pour toujours... (Desjardins)
Une pensée pour toi avant de me coucher, un sourire vers toi avant de rêver, sombrer dans mon sommeil et souhaiter te voir à mon réveil. Reste plein de chose à vivre, mais je veux pas le faire sans toi. (Boogat)
Je rêve son visage, je décline son corps et puis je l'imagine habitant mon décor. J'aurais tant à lui dire, si j'avais su parler, comment lui faire lire au fond de mes pensées? S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer, si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner... (Dion)
Moi je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui, je suis le gardien du sommeil de ses nuits, je l'aime à mourir. Elle a fait de ma vie des éclats de rire. (Cabrel)
Aime-moi, ne chercher pas plus loin, surtout ne pense à rien, aime-moi. N'attends pas qu'un autre vienne un soir, dans ma vie, par hasard, malgré moi. N'oublie pas que j'attends vainement un geste, un sentiment qui ne vient pas...
Aime-moi sans poser de question, sans tergiversation. Comprends-moi, c'est toi que j'ai choisi, je suis à ta merci avec joie. Ne crains pas de souffrir un beau jour quand nos jours sont si courts ici bas...
Aime-moi, avant qu'un autre vienne et que tu me deviennes indifférent loin de moi...(Salvador)
C’est dur de vivre quand l’orgueil est blessé, quand la personne que l’on aime s’amuse à jouer les aveuglés (Kodiak)
Que si tout zappe hélas, les amours aussi passent. Il faut que tu saches, j'irai chercher ton coeur si tu l'emportes ailleurs, ... j'irai chercher ton âme dans le froid dans les flammes, je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore. (Dion)
Arrête tes histoires, tu mens, ton regard te trahit. Sommes-nous que des amants, dis, tu m'aimes ou tu mens? Je pars pour quelques temps, je t'aime, mais je m'oublie souvent. Donne-moi un dernier baiser, mon amour, tu m'aimes ou tu mens? (Dumas)
Pour que quand on se quitte, on se désire encore, les amours se sont dites sans donner tout son corps, tout d'abord on hésite et tout à coup on mord. Pour qu'une femme soit séduite, faut la trahir à mort. Faut pas aimer trop vite, faut pas aimer trop fort. (Ferland)
L'amour, hum hum, pas pour moi,
Tous ces "toujours",
C'est pas net, ça joue des tours,
Ca s'approche sans se montrer,
Comme un traître de velours,
Ca me blesse ou me lasse selon les jours
Pourquoi faire ce tas de plaisirs, de frissons,
de caresses, de pauvres promesses ?
A quoi bon se laisser reprendre
Le coeur en chamade,
Ne rien y comprendre,
C'est une embuscade.
(Bruni)
Par amour on devient fou, mais sans lui on n'est rien du tout. (Presgurvic)
On aurait pu se dire tout ça
Ailleurs qu'au café d'en bas,
Que t'allais p't êt' partir
Et p't êt' même pas rev'nir,
Mais en tout cas, c' qui est sûr,
C'est qu'on pouvait en rire.
Elle, à sa fenêtre, lui, assis au bord du lit.
Elle pleure peut-être, lui n'a pas compris.
Elle a fait son sac dans un dernier sourire,
Puis rassembler en vrac ses souvenirs.
Elle sait que la nuit est lourde et qu'il est tard
Lui, il sait qu'elle part ce soir.
Elle emmène 3 ans et demi d'amour et quelques semaines
Pas le temps pour les discours, mais pas de haine
On se reverra un jour, ça vaut la peine... (Bruel)
Comment crier : Je t'aime encore
Plus je crie, plus tu deviens sourd. (Boulay)
Quand les hommes vivront d'amour, il n'y aura plus de misère. (Lévesque)
L'amour c'est ce qu'il reste après l'amour. (Dufaut)
Je sais bien que je l'ai trop dit, mais je te le dis quand: JE T'AIME (Bruel)
(Ce que l'on sème de Tryo)
vendredi 11 février 2011
Bidules et tas de machins, trucs et floucs-floucs comme ça
Pour vous donnez une idée, voici quelques expressions fréquemment utilisées:
incha allah : si Dieu le veut (ou l'excuse à donner pour se déresponsabiliser quand on n'a pas envie de faire quelque chose)
wallay : juron (que je traduirais par estie)
on est ensemble : si je coule, tu coules avec moi
se faire tropicaliser : devenir plus africain qu'occidental
« Ça va? Ça va! Bien, ça va! » : et on répète deux ou trois fois
je t’ai compris : d'accord
to : bon, ok
la descente : la fin du travail
sucrerie : coke, sprite, fanta
ananasss: le fameux fruit mais avec un S très prononcé
y’a pas de pro-blème patron : oui, si j'ai le temps
chef : dès qu'on s'adresse à un supérieur
elle est nombreuse : une femme grosse
awassa : ça suffit (ça je l'ai appris en prenant le bus)
c'est gâté : c'est brisé
on ne s'est pas vu depuis, depuis : ça fait longtemps
c'est façon : c’est bizarre
tous les gnama, gnama : les pacotilles
meilleure santé : prompt rétablissement
c'est comment? : comment ça va?
l'étage : l'immeuble
(Different names for the same thing, Death Cab for Cutie)
incha allah : si Dieu le veut (ou l'excuse à donner pour se déresponsabiliser quand on n'a pas envie de faire quelque chose)
wallay : juron (que je traduirais par estie)
on est ensemble : si je coule, tu coules avec moi
se faire tropicaliser : devenir plus africain qu'occidental
« Ça va? Ça va! Bien, ça va! » : et on répète deux ou trois fois
je t’ai compris : d'accord
to : bon, ok
la descente : la fin du travail
sucrerie : coke, sprite, fanta
ananasss: le fameux fruit mais avec un S très prononcé
y’a pas de pro-blème patron : oui, si j'ai le temps
chef : dès qu'on s'adresse à un supérieur
elle est nombreuse : une femme grosse
awassa : ça suffit (ça je l'ai appris en prenant le bus)
c'est gâté : c'est brisé
on ne s'est pas vu depuis, depuis : ça fait longtemps
c'est façon : c’est bizarre
tous les gnama, gnama : les pacotilles
meilleure santé : prompt rétablissement
c'est comment? : comment ça va?
l'étage : l'immeuble
(Different names for the same thing, Death Cab for Cutie)
jeudi 10 février 2011
Testing 1-2 1-2
La communication, un principe de base dans l’établissement d’une relation avec l’autre.
(In a manner of speaking par Nouvelle Vague)
Dès qu’elle dépasse le stade du monologue, la communication, qu’elle soit duelle, triadique ou groupale, comporte son lot de particularités. Bien sûr un individu peut facilement parler seul, mais alors on doit s’interroger sur la profondeur de l’échange. Aussi, celui qui s’exprime à beau le faire avec toute la diplomatie du monde, si l’interlocuteur fait la sourde oreille, le message ne passe pas et la discussion s’arrête là. Il faut, d’un côté comme de l’autre, que la communication soit désirée, même si celle-ci peut prendre diverses tonalités. Après tout, ce n’est pas parce qu’on communique qu’on est nécessairement d’accord!
Le message émis doit passer par un canal de communication pour se rendre de l'individu A à l'individu B. Or au Niger, les obstacles sont nombreux en termes de canaux parasités.
1. la communication ORALE.
Lors d'un exposé, telle qu'une conférence ou une réunion la communication peut être interrompue par des bruits (téléphones qui sonnent, gens qui entrent et qui sortent) ce qui complique la transmission du message.
D'un autre côté, la communication téléphonique aussi est difficile puisque le réseau est souvent mauvais et plusieurs facteurs entrent en jeu. Donc dans un premier temps, vous parviendrez à communiquer à la personne désirée si son est ouvert et chargé, si les lignes de Sonitel, Orange ou Zain ne sont pas surchargées et si l'appareil est à portée de main. Dans un second temps, lorsque la ligne décroche, il faut maintenant que vous entendiez votre interlocuteur qui se trouve peut-être sur la route ou en réunion/conférence. Dans un troisième temps, le code utilisé doit être le même, c'est-à-dire parler le même langage (familier, usuel, protocolaire, etc) ou du moins la même langue (français, québécois, belge, fulfulde, haoussa, zarma).
2. la communication ÉCRITE
On peut aussi être tenté de correspondre par écrit pour éviter les qui pro quo ou les « mal-entendus », mais là encore certains problèmes se posent. En effet, la fameuse poste traditionnelle est utilisée. Une fois que vous avez recueilli les bonnes coordonnées et que vous vous êtes adressés à la bonne personne, reste à savoir si le message arrivera un jour à destination et si oui dans quel délai!
Enfin, les messages électroniques très efficaces de chez nous n'ont pas la même simplicité ici. La connexion est la principale fautive ici. Combien de fois devrez-vous renvoyer un email parce que la connexion aura lâché en cours de téléchargement? Aussi, le premier message fignolé de la première tentative n'a rien à voir avec le résultat final qui sera reçu par le destinataire.
Version originale
Bonjour très cher X,
Comment allez-vous? Et les activités? J'espère que tout
se passe comme vous le souhaitez!
Par rapport au dossier Y dont nous avons parlé lors
de la dernière rencontre, j'aurais besoin d'un fichier
complémentaire pour procéder à l'analyse finale et
établir le plan d'action pour les prochaines étapes.
Merci de votre précieuse
collaboration.
Cordialement,
Z
Version finale après 40-12 mille essais
Bonjour,
Pourriez-vous m'envoyer le fichier A svp.
Merci!
B
(In a manner of speaking par Nouvelle Vague)
Dès qu’elle dépasse le stade du monologue, la communication, qu’elle soit duelle, triadique ou groupale, comporte son lot de particularités. Bien sûr un individu peut facilement parler seul, mais alors on doit s’interroger sur la profondeur de l’échange. Aussi, celui qui s’exprime à beau le faire avec toute la diplomatie du monde, si l’interlocuteur fait la sourde oreille, le message ne passe pas et la discussion s’arrête là. Il faut, d’un côté comme de l’autre, que la communication soit désirée, même si celle-ci peut prendre diverses tonalités. Après tout, ce n’est pas parce qu’on communique qu’on est nécessairement d’accord!
Le message émis doit passer par un canal de communication pour se rendre de l'individu A à l'individu B. Or au Niger, les obstacles sont nombreux en termes de canaux parasités.
1. la communication ORALE.
Lors d'un exposé, telle qu'une conférence ou une réunion la communication peut être interrompue par des bruits (téléphones qui sonnent, gens qui entrent et qui sortent) ce qui complique la transmission du message.
D'un autre côté, la communication téléphonique aussi est difficile puisque le réseau est souvent mauvais et plusieurs facteurs entrent en jeu. Donc dans un premier temps, vous parviendrez à communiquer à la personne désirée si son est ouvert et chargé, si les lignes de Sonitel, Orange ou Zain ne sont pas surchargées et si l'appareil est à portée de main. Dans un second temps, lorsque la ligne décroche, il faut maintenant que vous entendiez votre interlocuteur qui se trouve peut-être sur la route ou en réunion/conférence. Dans un troisième temps, le code utilisé doit être le même, c'est-à-dire parler le même langage (familier, usuel, protocolaire, etc) ou du moins la même langue (français, québécois, belge, fulfulde, haoussa, zarma).
2. la communication ÉCRITE
On peut aussi être tenté de correspondre par écrit pour éviter les qui pro quo ou les « mal-entendus », mais là encore certains problèmes se posent. En effet, la fameuse poste traditionnelle est utilisée. Une fois que vous avez recueilli les bonnes coordonnées et que vous vous êtes adressés à la bonne personne, reste à savoir si le message arrivera un jour à destination et si oui dans quel délai!
Enfin, les messages électroniques très efficaces de chez nous n'ont pas la même simplicité ici. La connexion est la principale fautive ici. Combien de fois devrez-vous renvoyer un email parce que la connexion aura lâché en cours de téléchargement? Aussi, le premier message fignolé de la première tentative n'a rien à voir avec le résultat final qui sera reçu par le destinataire.
Version originale
Bonjour très cher X,
Comment allez-vous? Et les activités? J'espère que tout
se passe comme vous le souhaitez!
Par rapport au dossier Y dont nous avons parlé lors
de la dernière rencontre, j'aurais besoin d'un fichier
complémentaire pour procéder à l'analyse finale et
établir le plan d'action pour les prochaines étapes.
Merci de votre précieuse
collaboration.
Cordialement,
Z
Version finale après 40-12 mille essais
Bonjour,
Pourriez-vous m'envoyer le fichier A svp.
Merci!
B
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