samedi 31 août 2013

Chez les Batwas


Les Twa de la région des Grands Lacs africains, également appelés Abatwa, Ge-Sera, et connus sous le nom de Batwa au Burundi, appartiennent au peuple pygmée. Ils sont considérés comme les premiers habitants des forêts burundaises. Même si aujourd'hui ils ne restent que très peu d'entre eux, leur groupuscule vit paisiblement, quasi secrètement, entre Bugarama et Kayanza.


Méconnus des étrangers et carrément passés sous silence dans les récits historiques du génocide rwandais, les Twa sont rarement pris en compte dans l'étude des conflits qui ont opposé les Tutsi et les Hutu au Rwanda et au Burundi dans les années 1990-2000. Au Burundi, les Batwa se sont retrouvés pris au piège dans les cycles de violence post-indépendance et ceux de la guerre civile. Forcés à quitter leur forêt devenue dangereuse, ils errent du nord au sud, coincés dans un conflit ethnique ne les concernant pas et devenant malgré eux des déplacés dans leur propre pays. En désespoir de cause, on raconte que certains Batwa vont même s'installer à proximité des groupes armés Hutu ou Tutsi et servent de boucliers humains en échange de rations quotidiennes puisque leur mode de vie n'est plus possible.



Aujourd'hui, l'intégration économique et sociale reste très difficile. Le gouvernement ne leur laisse que très peu de place. Entre Tutsi et Hutu, le faussé est déjà grand.

Les Batwa. Qui sont-ils? Où vont-ils? Nul ne sait. Ils sont heureux, malgré tout.


samedi 24 août 2013

Hobie-cat 16



 

Dès que le vent soufflera..., Renaud Séchan


C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui l'homme... tatatin
Moi, la mer, elle m'a pris, je'm souviens un... "samedi"
...
J'ai déserté les crasses qui'm disaient soit prudent
La mer, c'est dégueulasse les "hippos" baisent dedans 






Tant qu'à vivre près d'un immense lac d'eau douce chaude, autant en profiter! Au diable les dépenses, voici l'Hobie-cat 16, 75513.


Oui, mais bon, un Hobie-cat, c'est quoi? 
Une race de chat persan siamois de gouttière?

Non, non, non. C'est une marque de catamarans sportifs qui a été commercialisée au début des années 60. Deux coques parallèles en forme de banane. Une grand voile. Un foc. Un trampoline. 




Des haubans et des safrans. Me voilà sur les eaux du Tanganika à jouer les sirènes entre deux matelots.





Minute capitaine, il faut quand même avoir le pied marin pour voguer sans danger


Donc tout d'abord, quelques petites notions de base :

TABLEAU DE CONVERSION DES VENTS
Beaufort Km/h Noeuds m/s descriptif
0 0 à 1 0 à 1 0 à 0,3 calme
1 2 à 5 1 à 2 0,3 à 1,5 Très légère brise
2 6 à 12 3 à 6 1,6 à 3,3 Légère brise
3 13 à 19 7 à 9 3,4 à 5,4 Petite Brise
4 20 à 28 10 à 14 5,5 à 7,9 Jolie brise
5 29 à 38 15 à 20 8 à 10,7 Bonne brise
6 39 à 50 21 à 27 10,8 à 13,8 Vent frais
7 51 à 61 28 à 33 13,9 à 17,1 Grand frais
8 62 à 74 34 à 40 17,2 à 20,7 Coup de vent
9 75 à 88 41 à 47 20,8 à 24,4 Fort coup de vent
10 89 à 102 48 à 55 24,5 à 28,5 Tempête
11 103 à 117 56 à 63 28,6 à 32,7 Violente tempête
12 118 à 132 64 à 71 32,8 à 36,7 Ouragan
13 133 et plus 72 et plus 36,8 et plus
Source http://boomboree.com/pages/conversion_des_vents.html

Le bateau est conçu pour une brise de légère à bonne. Théoriquement, entre 10 et 20 noeuds, le plaisir commence. Mais qui dit vent, dit vague. Ça, eh, j'aime moins. 

Comme dirait l'autre, c'est en bourlinguant qu'on devient matelot.







Et d'ici quelques mois, je pourrai peut-être vous traduire ceci en langage terrien :


On appellera « allure » d’un voilier son orientation (ou son cap vrai) par rapport au vent.

Un voilier est « au portant » pour les caps compris entre le vent de travers et le vent arrière.

Un voilier « remonte au vent » pour les caps compris entre le vent de travers et le cap le plus face au vent qu’il peut tenir. Face au vent ou ayant un angle insuffisant par rapport au vent pour faire route, il est « déventé » (dans le lit du vent).


 

Source http://voilejmh.free.fr/voile/reglage_voiles.htm



mardi 20 août 2013

Nouvelles

Il y a des bonnes et des mauvaises nouvelles...

Les bonnes nouvelles sont toujours bienvenues. Elles ont cette force de colmater les fissures, les brisures, les morsures de la vie.

Les mauvaises nouvelles, elles, sont plus dures à encaisser. Elles remettent en cause le fondement de notre pensée. Elles nous font chanceler, hésiter, douter.

Pour moi, les pires mauvaises nouvelles sont les bonnes nouvelles que nous n'avons jamais partagé. Celles que je n'ai jamais apprises. Celles que j'ai comprises entre les lignes de ces lettres non écrites. Celles qui se sont faufilées entre les branches de mon arbre déraciné. Celles qui se sont perdues dans l'espace que le temps a creusé et que ma distance a causé.

Pour toutes ces bonnes nouvelles que je ne connais pas, de mes yeux jaillissent un torrent de larmes qui se transforment en océan. Celui qui nous sépare, il n'est pas pacifique.

Mais, au plus profond de mon cœur, je garde cet espoir qu'un jour tu me les partageras à nouveau.

Hello I'm in Delaware, City and colour