lundi 2 janvier 2012

Couroucou royal


À Santa Maria de Dota, dans le parc Los Quetzales, nous attendons depuis 6h la venue de l'oiseau paradisiaque. Le groupe d'observateur est incroyablement diversifié: République Tchèque, Corée, Japon, Belgique et Canada. Comment un oiseau aussi farouche peut avoir autant d'admirateurs?


La réponse réside dans chaque plume du volatile. Par ses petites billes noires oculaires, son bec triangulaire jaune citron, sa crête turquoise toute ébouriffée, son plumage vert émeraude aux reflets bleutés, sa poitrine rouge sang, sa petite queue blanche et sa longue queue vert forêt, le Quetzal resplendissant a conquis tous les ornithologues de la planète.

Si je ne l'avais pas vu voler dans le ciel, j'aurais cru que c'était un jouet tellement ses couleurs sont vives et franches. Pas étonnant que les Mayas et les Aztèques en aient fait leur dieu.

En plus d'être sublime, cet oiseau représente aussi la liberté, puisqu'il ne résiste pas à la captivité. Ainsi, s'il est capturé, l'oiseau se laisse dépérir jusqu'à la mort.

Un oiseau fantastique digne des plus beaux contes de fée.


2 commentaires:

  1. Pourquoi il y a un cercle noir autour de l'oiseau?

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  2. Parce que la photo est prise dans l'objectif d'une longue vue. Mon zoom n'était pas assez bon.

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