mercredi 31 août 2011

L'ombre d'un souvenir (Hymne national)

Auprès du Grand Niger Puissant
Qui rend la nature plus belle
Soyons fiers et reconnaissants
De notre liberté nouvelle

Evitons les vaines querelles
Afin d’épargner notre sang
Et que les glorieux accents
De notre race sans tutelle
S’élèvent dans un même élan
Jusqu’à ce ciel éblouissant
Où veille son âme éternelle
Qui fera le pays plus grand

Debout Niger, debout!

Que notre œuvre féconde
Rajeunisse le cœur de ce vieux continent
Et que ce chant s’entende aux quatre coins du monde
Comme le cri d’un peuple équitable et vaillant

Debout Niger, debout!

Sur le sol et sur l’onde
Au son des tam-tams dans leur rythme grandissant
Restons unis toujours, et que chacun réponde
À ce noble avenir qui nous dit en avant…

samedi 13 août 2011

Du blanc au vert, au jaune, au rouge


Les saisons (4 saisons de Grand Corps Malade)

Quand on traverse 12 mois, on traverse toutes les saisons, on a toute la palette de couleurs qui décrivent un pays.

Étonnamment, l'enchaînement des couleurs caractéristiques est le même que chez nous, mais il s'applique à des périodes différentes, étant un peu décalé par rapport aux mois.

La saison « froide », de novembre à février, est verte. Après la saison des pluies, la végétation est luxuriante et le désert se couvre d'un petit duvet vert.


Ensuite, la saison sèche aka la saison des brûlures (de mars à juin) est jaune. Jaune pour le soleil permanent qui plombe le sol. Jaune à cause des herbes qui brûlent, des feuilles des arbres qui sèchent, de l'urine qui se fonce par manque d'hydratation notable.
Quand tout est sec et meurtri, le vent se lève et fait danser la poussière orangée dans tout le pays. C'est la saison des tempêtes de sable de juillet à août. Elle est caractérisée par son ciel orangé, les yeux rougis des gens qui sont fatigués. Tous ont besoin de répit.

Enfin, la saison des pluies, de septembre à octobre, est blanche. Le ciel est opaque, le soleil ne traverse plus aussi facilement la couche nuageuse. Les êtres soufflent un peu. Il fait doux. La vie va reprendre tout doucement.

jeudi 11 août 2011

Inconnue

(Fear, One Republic)

À quelques jours du départ/retour, plusieurs émotions m'envahissent.

J'ai peur de ne plus me reconnaître là-bas.
De ne pas être celle que j'étais avant et que tout le monde attend.
Je suis excitée et fébrile à l'idée de retrouver toute ma famille, mes amis.

Je rêve de dormir à la fraîche. De retrouver l'électricité stable, l'Internet haute vitesse, l'eau potable du robinet.
Je crains la fraîcheur, le manque de soleil et de lumière.

J'ai hâte de manger tellement de choses, des sushis, des fromages, des huîtres.
J'ai peur d'être grosse.

J'ai peur d'avoir des attentes déçues, j'ai peur de décevoir.
J'ai peur du vide qu'il y aura, du rien à faire, de l'absence d'utilité.
J'ai peur de ne plus savoir quoi faire, comment le faire, pourquoi le faire.

J'ai hâte de revoir tellement de gens.
J'ai peur de l'envahissement de ma bulle. J'ai peur d'étouffer.
J'ai peur de ne pas avoir de place.

Je crains d'être dégoûtée.
J'ai peur de vouloir repartir.

J'ai envie de tout, j'ai peur que ce soit trop.

Bon je prends l'avion quand même. Ça vaut la peine!

J'irai un jour à la fois. Un jour à la fois...

lundi 8 août 2011

Je me souviens... (4)

(Alors, alors, Dumas)
Les derniers repas...

Café du Monde avec papa et la mappemonde
Anick au Buguel pour les déjeuners-causeries, papotage de filles
Maman et Nadine au Toast pour un souper magique, merveilleusement bon, magnifiquement accompagnée
Thom à refaire le monde sur les diverses valeurs des vies humaines
Émilie Larousse, Jean-Nic, Jérôme, Michèle, Sébastien, Ari, Caro, Oli et Nad à la Salsa
Claudia et la salade de bocconini et tomates
Courses de dernière minute avec PS et la crème budwig de Denis, hmmm le tofu, on aime

dimanche 7 août 2011

Le partout d'août : moutons

Dans un cycle, il y a une nécessaire répétition. L'année se complète tranquillement et les fêtes reviennent.

Le calendrier musulman étant plus court que celui de l'année grégorienne, le Ramadan a commencé et le jeûne aussi. Et qui dit Ramadan, dit Tabaski, la fameuse fête du sacrifice animal.

Conséquemment, il y a de plus en plus de moutons en ville, les bêlements fusent par ci, par là. La roue a tournée, le temps a passé.

(We never change, Cold play)

mardi 2 août 2011

Dakar et la mer

 Avec Julie à la Calebasse et le magnifique coucher de soleil sur la mer


 La très controversée statue de l'Indépendance
Dakar est la capitale du Sénégal. Quand on arrive par avion au pays, il est impossible d’échapper à la monumentale sculpture, plantée sur l’une des collines de la ville.

Objet de scandale pour les uns, de fierté nationale pour les autres, la statue de la Renaissance crée des remous à l'échelle nationale. En fait, le projet, d'ampleur pharaonique, avait été initié en 2008 par le président Wade qui voulait célébrer les 50 ans de l’indépendance sénégalaise.

Dans les partisans de cet investissement monstrueux de plus 15 millions d’EUROS, on retrouve ceux qui prônent la modernité, symbole d’une renaissance de l’Afrique.

À l’opposition, ceux qui crient pour une utilisation rationnelle des ressources et dénoncent les absences de l'État dans l'aide aux populations.

La communauté musulmane dénonce aussi la nudité des personnages de la statue : un homme, une femme et un enfant, le regard tourné vers la mer.


Des coques et une gazelle froide aux Almadies, le point le plus à l'Ouest du continent africain