dimanche 27 janvier 2013

La flambée des prix...

Dimanche matin, au levé, immense trainée de fumée dans le ciel de Buja. 


Sous l'épais nuage noir, c'est le marché central, poumon de l'économie burundaise, qui brûle et s'étouffe pour mourir à petit feu.


Un bilan lourd de conséquences

Marchands éplorés
Plusieurs vendeurs voyant leur bien partir en fumée se précipitent dans les flammes pour sauver le peu qu'il reste de leurs économies. D'autres petits larrons profitent de la situation pour grappiller tout ce qu'ils peuvent avant l'effondrement des structures. De nombreux blessés et quelques morts sont à déplorer. Pour certains, il ne reste plus que des cendres du rêve.

Augmentation du banditisme et petits vols
Après l’incendie, certains marchands se débattent pour continuer leurs activités commerciales dans des conditions difficiles. La police interdit aux vendeurs ambulants d’étaler leurs marchandises devant les magasins et sur les trottoirs de certaines avenues de la ville de Bujumbura. 

Le marché de Bujumbura étant le pilier du commerce burundais, il est clair que l'économie du pays est en péril, sans parler de familles entières qui étaient déjà dans un état précaire. 

Le Burundi est un des trois pays les plus pauvres au monde. Les gens se battent chaque jour pour avoir de quoi manger et boire. Quand tout ce qu'ils ont disparaît en fumée, que reste-il? Où est l'espoir? Il n'y a d'autres voies que celle de voler. Voler pour ne pas mourir, est-ce légitime?

Spéculation et hausse
Le jour même de l’incendie, les commerçants des marchés avoisinants spéculent sur les conséquences de la catastrophe et revoient leurs prix à la hausse. Des gens cherchent déjà à constituer des stocks de biens de consommation, avec toutes les conséquences qui s’en suivront, comme une lente sortie des marchandises des commerçants dans les jours à venir.

Causes
Acte terroriste, court-circuit, crime organisé, mobile politico-économique?? Tout est plausible. Difficile de déterminer hors de tout doute ce qui a pu mettre le feu aux poudres. Mais les intérêts sont multiples...
 
Rumeurs et faits divers 
Quelques faits troublants persistent et sèment le doute sur l'origine accidentelle de la catastrophe...
Pourquoi un dimanche matin avant que le marché ne se remplisse ? 
Où étaient les véhicules anti-incendie qui sont normalement à côté du marché ?
Pourquoi les services des pompiers ont mis une éternité avant de réagir ?
À qui cela profite-t-il? À tellement de hautes instances qu'il est risqué de se prononcer. Une chose certaine, la corruption n'est pas chose du passé. C'est un fléau réel et sans limites qui perdure de façon sournoise. Une perfidie brûlante.

dimanche 20 janvier 2013

Le partout de janvier 2013 : les fourmis

Le partout de janvier (2011): les bestioles...

Ah bien si je croyais qu'il y avait des bestioles au Niger, je m'étais drôlement trompée. Rien à voir, mais alors là rien à voir.

À mon plus grand désarroi, il y a des araignées. J'en fais des cauchemars, mais ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui.


Notons aussi des scarabées, des mouches, des moustiques, des papillons.

Mais bon, tout ça, ça va.

C'est plutôt nos amis du quotidien qui me tombent sur le sifflet. Salle de bain, salon, cuisine, salle à manger, les fourmis sont partout. De dehors c'est mignon. Un petit monticule en forme de pyramide. Des fardeaux de trois fois leur taille. Elles bossent les petites, elles ont du mérite.

Mais...

Le matin, quand je prends mes assiettes dans l'armoire, à peine éveillée, ça me met en rogne (voir crisssss) de me faire assaillir par un microbe qui me chatouille la main, le bras, zoup dans mon pyjama.

Ça me gosse de voir une armée de soldates dans l'évier se délectant des dernières gouttes de mon jus d'orange ou du lait de mes céréales.


Le top du top, c'est quand je les vois en hyperglycémie, à se promener à cent à l'heure dans les céréales que j'ai spécialement ramené du Québec (parce qu'ici elles valent une fortune). Salopes. Là, j'enrage. Les esti de fourmis à marde. Elles sont dans toute la maison, elles ont pris possession de toute la cuisine. Merde, pourquoi fallait-il qu'elles aillent dans MES céréales (je précise que le sac n'était pas encore ouvert)?

Depuis, je leur ai déclaré la guerre. Chaque fois que j'en vois une, je l'écrase de mon index. Chaque fois qu'elles sont dans l'évier à grappiller les restes j'envoie du savon. Quand elles traversent mon salon pour se rendre peu importe où, je les bombarde de Baygon. Tannn les voleuses.

Ça me défoule pendant un temps, puis je me décourage. Elles sont trop nombreuses contre moi. Des millions, des milliards. Et au fond, je ne pense pas qu'elles font exprès. Elles sont juste menées par leur odorat vers ce qui est comestible (crotte de gecko? tous les goûts sont dans la nature) ou utile à la colonie.

Alors, les petites choses, je les laisse se balader un peu partout. Mais pas dans mes céréales parce que je les ai mises au congélo. :-P

AHHA


samedi 12 janvier 2013

Jardinage 101 Frangipanier


Mon arbre préféré d'entre tous et j'ai nommé son Excellence : le Frangipanier. Juste pour le parfum de ses fleurs (et leur look), il gagne la palme d'or. Encore tout jeune puisque planté en décembre, j'attends impatiemment les premiers fleurs de mon jeune "bébé".