C'est sous les branches d'un kapokier, un dimanche après-midi, que nous ferons la découverte d'un artiste métisse aux textes enchanteurs et au sourire enjôleur : Gaël Faye.
Comment décrire ce moment magique et autrement unique... Imaginez un peu...
Une centaine de Bazungu (blancs) et tout autant de Barundais rassemblés au pied d'un immense arbre à fruit vert.
Une foule sans grandes attentes espère patiemment les "joueurs de flutiaux". 15h, 16h, on s'en balance. 17h moins, enfin ça commence.
Le groupe arrive sur scène, le chanteur nous subjugue. Dès les premiers mots, il a conquis les plus incrédules. C'est le début d'une épopée
A_France. http://youtu.be/Fr8X-OZGJTQ
Une foule se déchaîne et vibre au son du micro. Des gens émerveillés, des bouches bées. Il faut rester accrocher pour ne rien louper aux textes raffinés.
Petit pays. http://youtu.be/XTF2pwr8lYk
Il parle de notre pays, enfin celui qu'on a choisi. Et c'est beau, tellement beau, on a des frissons dans le dos.
Pili pili sur un croissant au beurre. http://youtu.be/fV4iLBFmNY4
Les coeurs en synchro avec les battements de l'ampli, l'audience est en transe, ça frôle la folie.
Bouge à Buja. http://youtu.be/AYpaghNSbK4
Bref, une soirée idyllique, sortie tout droit de l'imaginaire, mais nous... on l'a vécu.